Les gares
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Gare de Saint-Jérôme (après 1897)
La première construction pour la gare est rudimentaire. Elle sert surtout à l’entreposage de marchandises. En 1897, on bâtit une nouvelle gare de style « cottage orné » à deux étages et aux assises solides. C’est un bâtiment rectangulaire, à oriel orné de lucarnes à l’étage, à toit en croupes aux rebords larges avec avant-toit du côté de la voie, supportés par des consoles.
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Gare de Shawbridge / Prévost
La gare de style « néo-gothique-chalet-suisse » est construite en 1893 par la compagnie Montreal & Western Railway, agrandie après 1914 et un peu modifiée durant les années subséquentes. En 1920, diverses installations de skis se développent. Shawbridge est le point de départ vers 1930 de la piste « Maple Leaf », piste de ski de fond établie par Herman Smith Johannsen (Jackrabbit), elle relie les gares de Shawbridge /Prévost à Mont-Tremblant.
Société d’Histoire de Chute-aux-Iroquois
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Gare de Piedmont (après 1935)
Originalement la gare porte le nom de Saint-Sauveur. En 1923, lorsque Piedmont se détache de Saint-Sauveur, le nom est modifié pour celui de gare de Piedmont. Sa gare est détruite par le feu en 1935 et elle est reconstruite dans le style « néo-gothique ». Cette gare est démolie vers 1982.
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Gare de Sainte-Adèle
La gare est construite par le Canadien Pacifique dans le style « cottage orné » en 1891 sur le territoire de Sainte-Adèle.
En 1918, cette paroisse est séparée en deux entités et la nouvelle paroisse porte le nom de municipalité de la paroisse de Saint-Joseph-de-Mont-Rolland et donc la gare devient la gare de Mont-Rolland.
Outre la gare et sa voie principale, un château d’eau et une petite cour de triage complètent les installations. La gare est démolie vers 1982.
Vers 1906, Rosaire Courchesne est chef de gare et il le sera plusieurs années. Il habite avec sa famille à l’étage supérieur de la gare où naissent d’ailleurs ses huit enfants.
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Gare de Sainte-Agathe-des-Monts
Le style « Queen Anne » de cette gare est unique dans les Laurentides et se remarque par un avant-toit supporté par des consoles, par son extrémité arrondie, amplement fenestrée et surmontée d’un toit conique.
Construite en 1892, elle possède deux salles d’attente, une pour les femmes et une pour les hommes. La voie principale est complétée par un Y (wye), une réserve de charbon, un château d’eau et une cour de triage.
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Gare de Saint-Faustin-Lac-Carré
Bâtie en 1893, cette gare présente les caractéristiques du style « néo-gothique ». C’est un bâtiment rectangulaire d’un étage et demi dont le toit à deux versants est percé, au-dessus de l’oriel, d’une fenêtre donnant sur la voie ferrée. Elle est agrandie en 1911 et le chef de gare loge à l’étage supérieur.
Société du patrimoine SOPABIC
Coll. : Colette Légaré
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Gare de Saint-Jovite
Complétée en 1893, cette gare, également de style « néo-gothique » permet de bien apercevoir un élément de décoration souvent utilisé dans ce type de construction : l’épi de faîtage. Il s’agit d’un ornement plat, de forme effilée, placé au pignon du bâtiment.
Quelques années plus tard, la gare est agrandie pour pouvoir offrir deux salles d’attente et vers 1905, un toit est installé au-dessus du quai.
Une longue voie d’évitement de 25 verges, une petite cour de triage et une « cabane de section » forment les installations ferroviaires, connexes de la station.
Comme le transport ferroviaire de passager cesse en 1981, la gare est donc inutilisée. C’est dans ce contexte qu’elle est achetée par George Kelegher et déménagée au centre-ville de Saint-Jovite en 1988 pour être transformée en restaurant.
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Gare de Lac Mercier/ Mont-Tremblant
Même si le train passe à Lac Mercier depuis 1893, ce n’est qu’en 1904 que le Canadien Pacifique y installe une première gare.
Quelques années plus tard, pour répondre à l’affluence croissante des chasseurs et des pêcheurs, une deuxième gare de style « gare mobile » remplace celle-ci. Il s’agit d’un bâtiment rectangulaire d’un seul étage, à rebord de toit court, sans oriel ni autre ornement.
Si la construction demeure toujours d’un seul étage, elle est ensuite améliorée d’un oriel et d’une avancée de toit supportée par des consoles. Des toits pour recouvrir les quais sont aussi ajoutés.
En 1997, la municipalité de Mont-Tremblant entreprend des rénovations afin de lui donner l’architecture des années 1920 tout en changeant son orientation originale (l’oriel fait maintenant face à la rue).
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Gare de la Conception
Avec l’arrivée du train à la fin de l’année 1893, c’est un nouveau départ pour le petit village : moulins à scie, commerces, hôtels s’ajoutent à la gare. En 1903, des escarbilles sortant de la cheminée d’une locomotive tombent sur les toitures et provoquent un incendie majeur. La gare est reconstruite mais devient un arrêt sur drapeau.
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Gare de Chute-aux-Iroquois /Labelle
Quand le train arrive à Chute-aux-Iroquois en 1893, une gare de style « néo-gothique » y est construite de même qu’un hangar à charbon, un château d’eau, une voie d’évitement de 30 verges et un enclos pour les animaux en transit. Cette photo prise vers 1920, montre la première gare. Le chef de gare loge à l’étage.
Quelques années plus tard, elle est déménagée un peu plus loin pour loger d’autres travailleurs du chemin de fer et est remplacée, à l’été 1924, par une gare de style « cottage orné ». C’est un bâtiment rectangulaire à oriel, orné de lucarnes à l’étage et à toit à larges rebords. Cette photo de la deuxième gare de Labelle, prise vers 1940, permet de bien visualiser cette description.
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Gare de Rapide-de-l’Orignal /Mont-Laurier
Le train arrive officiellement à Rapide-de-l’Orignal le 30 septembre 1909. Sa gare de style « cottage orné » est terminée deux mois plus tard et porte le nom de Duhamel. En raison de l’achalandage, elle est agrandie d’une deuxième salle d’attente en 1927. Le chef de gare bénéficie lui aussi d’un logement plus spacieux.
Vers 1930, le site comprend également un abri pour locomotives, un hangar à marchandises, un château d’eau, une glacière, la maison du chef de section et la maison des ingénieurs et chauffeurs. De plus, le paysage de la gare comprend une importante cour de triage, un « Y » (Wye), et une dizaine de voies d’évitement.