Gageure au hockey
Comme toujours l’hiver est long et les activités rares! Vers 1929, il y a au moins la patinoire du village et on en profite pour organiser des parties de hockey. Deux équipes se forment et la joute commence sous l’œil vigilant de l’arbitre. Des paris sont lancés sur l’issue de la partie. Mais une chose est sûre, l’entraîneur de l’équipe perdante aura à subir une punition cocasse.
Attention, la fin du match approche et les joueurs redoublent d’effort pour éviter que leur entraîneur soit soumis au châtiment convenu. Mais il y a toujours un perdant… Le juge du moment et les amateurs l’accompagnent ou l’amènent, s’il y a résistance, en face du magasin général. Aujourd’hui, le défi à relever : faire rouler un ballon avec son nez en suivant la ligne la plus droite possible jusque devant le presbytère! À genoux et les mains dans le dos, il s’exécute sous les directives, les encouragements ou les invectives des spectateurs. Il a intérêt à garder la bonne direction car s’il s’en éloigne, coup de sifflet et il doit retourner au point de départ. À mi-parcours, devant l’église, court repos de cinq minutes… et sa randonnée à genoux reprend. L’inspecteur qui joue la sévérité relève tous les manquements et parfois s’amuse avec un peu d’exagération à le faire recommencer au grand plaisir des observateurs.
Une fois l’épreuve réussie… la fête se poursuit à l’intérieur! Repas, danses et chansons à répondre compléteront cette aventure amicale.
Que voulez-vous, on s’amuse comme on peut!